Avant les
élections, les Églises européennes plaident pour le dimanche
Les
défenseurs du repos dominical misent sur les élections européennes, en mai,
pour obtenir des engagements auprès d’élus et de candidats.
Saisir le
moment : c’est ce que fait l’Alliance européenne pour le dimanche, un réseau de
syndicats, d’organisations civiles, d’Églises et de communautés religieuses,
qui espère mobiliser l’opinion en vue des élections européennes des 22-25 mai
prochains. Dans un plaidoyer dévoilé mardi 21 janvier au Parlement européen,
ses membres, soutenus par la Commission des épiscopats de la communauté
européenne (Comece), demandent aux élus et aux candidats de s’assurer que « la
législation communautaire respecte et préserveun jour de repos hebdomadaire
commun à tous les citoyens de l’UE, en principe le dimanche » et garantisse «
des modèles de temps de travail durable, fondés sur le principe du travail
décent ».
La bataille
n’est pas nouvelle. Sur le plan législatif, elle reprendra après le scrutin
dans le cadre de la difficile refonte d’une directive européenne de 2003 sur le
temps de travail.
« Nous voulons vraiment convaincre qu’il y a autre chose que
la consommation, c’est difficile parce que les attitudes sont très différentes
en Europe vis-à-vis du repos dominical, confie Mgr Ludwig Schwarz, évêque de
Linz (Autriche). Mais dès qu’il y a un déséquilibre entre la vie familiale et
la vie professionnelle, il y a un risque d’épuisement, de maladies psychiques
ou physiques. »
« S’IL Y A QUELQUE CHOSE QUI RASSEMBLE EN EUROPE, C’EST LE
REPOS DOMINICAL »
Les pays
les plus mobilisés en faveur de la protection du dimanche, comme l’Autriche ou
l’Allemagne, ont déjà les législations les plus restrictives. Le reste
de l’Europe l’est de moins en moins. Après le Royaume-Uni ou la Suède, qui ont
libéralisé le travail le dimanche depuis longtemps, la Grèce, le Portugal,
l’Italie assouplissent leurs législations, à l’instar de la France ou de la
Belgique.
« Il y a un espoir à l’échelon européen, car s’il y a
quelque chose qui rassemble en Europe, c’est le repos dominical », estime
néanmoins Joseph Thouvenel, vice-président de la Confédération française des
travailleurs chrétiens.
Déjà signataire du texte, l’élue socialiste autrichienne
Evelyn Regner va approcher ses collègues, les Italiens notamment, intéressés
par l’initiative, et plusieurs élus d’Europe centrale et orientale « qui
commencent à réaliser les inconvénients du tout-libéral ».« Nous devons aussi
respecter certaines traditions, comme les petits magasins ouverts le dimanche
dans le sud de l’Europe, mais nous refusons l’argument selon lequel la
situation économique serait meilleure si tout était ouvert le dimanche »,
précise la députée européenne.
Nathalie
Vandystadt, à Bruxelles
22/1/14 -
16 H 00
Nota pessoal: Se necessário traduziremos este artigo,
pensamos no entanto, não ser necessário e isto por duas razões fundamentais a)
o conhecimento (quase) geral do francês, b) o conhecimento deste tema ou seja,
a legislação para a observância do domingo que se votará proximamente na
Comunidade Europeia, sem protesto dos respetivos países.
Remeto para análise do tema A INSTITUIÇÃO DIVINA DO SÁBADO.
José Carlos Costa
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